Au dessus de l'Arctique

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Le vent tourne

En avril dernier, Ottawa annonçait que le gouvernement canadien allait débourser 133 millions de dollars canadiens, sur les cinq prochaines années, dans les drones afin d'améliorer la surveillance en Arctique. Une nouvelle qui vient nourrir l'intérêt et le rêve de Transport Canada. Cependant, une question reste encore sans réponse. On parle souvent de la controverse autour de l'utilisation des drones. Certes la technologie est polyvalente, et de nombreuses possibilités insoupçonnées sont encore à découvrir lorsque l'on parle de drone. Mais la perspective de voir des drones autonomes, capables de seuls prendre une décision face à l'évolution de l'environnement, amène à réfléchir sur l'utilisation ou non de véritables robots au-dessus de l'Arctique. Alors de quoi est-il question réellement lorsque l'on désire remplacer des humains par des drones ? La question a été posé à Joël Plouffe chercheur à l'Observatoire de la politique et la sécurité de l'Arctique (OPSA) du Centre interuniversitaire de recherche sur les relations internationales du Canada et du Québec (CIRRICQ). 

Le Canada n'a donc rien à prouver en matière de souveraineté. Établi depuis bien longtemps sur le territoire arctique, le Canada est bien seul souverain sur ses terres. Cependant, la souveraineté vient avec de grandes responsabilités, dont notamment celle d'assurer la sécurité de son peuple, jusqu'au point le plus au nord, et même sous des températures polaires. Les drenes remplaceraient donc les humains à des fins, premièrement de rentabilité, mais aussi de sécurité, l'environnement étant imprévisible. 

Pour le moment Transport Canada n'en est qu'au processus d'appel d'offrse, même s'il faut le signaler, le ministère est un peu pris de court par ses propres régulations, n'autorisant l'utilisation des drones qu'à porter de vue. 

Quel avenir donc, pour ces petits engins, au dessus de l'Arctique canadien ? 

En attendant, les drones nous font rêver, un paysage à la fois...