Drone

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Une multitude de choix

Avec son climat polaire, l'Arctique ne facilite pas la tâche. Et même si les drones ne vont pas aller pointer le bout de leurs ailes dans l'océan glacé, l'air est froid. À Alert par exemple, le mois le plus clément offre une température de 3°C, alors qu’à l'ombre de l'hiver, les températures avoisinent les - 45°C, sans compter le facteur vent. Malgré cela des matériaux existants résisteraient bien au froid polaire. Néanmois, ça n'est pas le seul obstacle que le ministère des Transports canadiens va rencontrer s’il décide d'envoyer des drones. 


"L'inquiétude principale de Transport Canada c'est de voir (le trafic aérien) pour être capable d'éviter l'abordage en vol."


Johan Lasalle, président de l'entreprise DroneXperts, a sélectionné parmi le guide de survie des drones, les quelques modèles qui pourraient opérer dans l'Arctique.

Des drones assez imposants, qui ont tous pour caractéristique de pouvoir surveiller des terres. Cependant, quelques modèles, tels que le drone Predator ou encore le drone Reaper, peuvent attaquer. Pour le moment, aucun mandat précis n'a été donné. Et si Transports Canada est bien intéressé par ces drones, ce sera à la Défense de réglementer leur utilisation. Mission scientifique, médicale, de surveillance, la technologie est polyvalente. Mais malgré une autonomie importante, est-il réaliste de penser que les drones pourraient couvrir tout l'Arctique canadien


"Couvrir tout l'Arctique canadien, ça fait grand."


Un travail titanesque pour des petits engins controlés de loin, mais alors pourquoi parle-t-on d'utiliser des drones quand on parle de surveiller un territoire, et notamment celui de l'Arctique ?

© 2016 Anne LEBRETON | All rights reserved
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